Viens mon beau chat, sur mon, coeur amoureux

retiens les griffes de ta patte

et laisse moi plonger dans tes beaux yeux

mêlés de métal et d'agate.

J'aime le souvenir des ces époques nues

Alors l'homme et la femme en leur agilité

Jouissaient sans mensonge et sans anxiété

Et le ciel amoureux leur caressant l'échine

Exerçaient la santé de leur noble machine

Baudelaire

A peine les ont-ils déposés sur les planches

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à coté d'eux

Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large

Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large

chargé de toile, et va roulant

suivant un rythme doux, et paresseux et lent

Baudel