• Le moulin de Porchères

    Cette édifice est une belle construction en pierre de taille. Il y avait 22 moulins sur l'Isle entre Périgueux et Libourne. Aujourd'hui plus aucun ne fonctionne, la plupart ont été rasés ou sont à l'abandon, seul le moulin du barrage à été conservé intact avec toutes ses machines.

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin était menacé par un projet immobilier. La création d'un loft qui mènerait à la destruction de l'ensemble de la machinerie encore intact.

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Le moulin de Porchères

    Depuis, l'association << vivons avec le moulin de Porchères >> souhaite transformer, le moulin en musée vivant lieu de pédagogie. De plus la présence de turbines déjà présente sous le moulin laisse la possibilité de produire de l'électricité.

    Le moulin de Porchères

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  • Le stylo a bille

    Dans mon souvenir papa est toujours présent lors des fêtes de Noël, je ne suis pas sure que cela ait toujours été le cas, car en septembre il partait, avec beaucoup d'autres << war ar sukr >> faire la saison des betteraves sucrières du coté de Pithiviers. En général, il rentrait avant Noël, la malle chargée de quelques sacs en toile remplis d'un sucre de gros cristaux un peu roux, un peu gris mais qui faisait notre bonheur. Quelques cadeaux pour les enfants, aussi je me souviens entre autres d'un stylo a bille, gros comme un stylo a encre, le corps bleu pétrole et le capuchon doré. Je devais avoir 9/10 ans. Quelle sensation à l'école ! un stylo a bille, personne n'en avait jamais vu et il fallu lui laisser faire le tour de la classe. Il n'a pas fait de vieux os, beaucoup trop de filles voulaient me l'emprunter et finalement c'est Marie-Therèse Cras qui en est venu à bout en appuyant sur la bille de toutes ses forces jusqu'à ce qu'elle s'enfonce. Je l'ai quand même gardé trés longtemps dans mes affaires.

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  • Récit d'Eliz (ma petite soeur)

    Noël c'était d'abord la confection de la crèche, probablement une quinzaine de jours avant Noël. Maman importait dans la cuisine, une table rectangulaire aux pieds cannelés qui avait fait partie du mobilier de leur chambre et qui était maintenant dans la pièce d'à coté. Elle posait dessus et pour cacher les pieds, du papier rocher que nous avions été acheté au << Bazard ste Thérèse >>. Avec une autre feuille ele façonnait une grotte qui était retenue aux murs et cloisons par des punaises. Plus tard lorsque  Claude sera apprenti menuisier, il fabriquera une crèche en bois avec un toit à deux pentes recouvert de paille et a l'intérieur un râtelier a foin pour le boeuf et l'âne.

    A partir de là, je participais, on laissait un sentier au milieu de la table et mettait de la mousse sèche de chaque coté puis je sortais les personnages d'une boite en carton. L'âne te le boeuf au fond de la crèche, Marie et Joseph de chaque coté d'un espace vide, puis les bergers échelonnés le long du sentier, les moutons sur la mousse, un ravi, une fermière et ses poulets qui ont été achetés de mon temps. Le reste des personnages étaient tous de la même facture, un peu usagés et dataient certainement de l'enfance de Jacques. Il y avait aussi un petit miroir rond qui faisait étang et un canard qui barbotait dessus. On ne ferait apparaitre les rois mages et les chameaux qu'au début janvier en commençant par le fond de la table et tous les soirs on avait le droit de les faire avancer vers la crèche. Pour terminer, on plaçait les anges de porcelaine en équilibre sur la grotte, l'étoile brillante au sommet. Un autre ange debout et jouant du violon a été acheté, ainsi qu'un serviteur noir pour les rois mages. Et pour parfaire le tout, deux petits bougeoir garni d'une bougie bleu pour Claude et rose pour moi, qui étaient allumées le soir le temps que nous faisions notre prière.

    Noël c'était avant tout la messe de minuit et c'était toute une affaire de se préparer et de rester éveillé jusqu'au départ. On mangeait le souper normalement, puis Claude et moi on passait a la toilette avant de mettre les habits du dimanche, jupe pour la fille, colottes courtes pour le garçon, grosses chaussettes de laine et pull à col roulé tricotés maison. Lorsque j'ai été assez grande pour le faire c'est moi qui cirait les sabots, galoches et chaussures. Ceux que l'on mettait et ceux qui restaient dans la cheminée. Je préférais mettre des sabots, ça isolait mieux du froid des dalles de l'église.

    Nous partions pour l'église vers 22h, il me semble que la messe commençait à dix heures et demi pour culminer a minuit avec l'arrivée du petit jésus sur son brancard paillé porté par des angelots, tendis que Pierre Person entonnait le  << minuit chrétien >>. Il résonne encore dans ma tête ainsi que << les anges dans nos campagnes >>. L'église était pleine, à l'époque bien sur elle n'était pas chauffée sinon par la chaleur humaine. Une seule image de ces fidèles assemblés surnage, celle de la fille du maire de l'époque, Jeanne Seité en manteau de fourrure. ça devait être la première fois que j'en voyais et je me suis retournée plusieurs fois pour la regarder.

    Alors que nous étions arrivés au croissant (kroaz hent), maman se rappelait qu'elle avait oublié quelque chose et repartait vers la maison afin de déposer les cadeaux que nous trouverions dans nos sabots en rentrant.

    En fait, dans la cheminée il n'y avait que les sabots des enfants. Il n'était pas encore vraiment question du père Noël, c'était le petit jésus qui faisait les cadeaux. Les premiers dont je me rappelle étaient une grosse orange et un st Nicolas en sucre translucide. Après il y à eu des livres couplés à un cadeau utile : plumier, porte-plume, cartable. Les derniers ont été les cartables; maman avait oublié ou eu la flemme de remonter jusqu'a la maison pour les déposer dans la cheminée et en rentrant elle a été les chercher dans le  << trou >> (débarras sous l'escalier) et nous a dit << vous êtes assez grands maintenant pour savoir >> En réalité Claude avait déjà vendu la mèche, il avait déniché les cartables, me les avaient montrés et expliqué que c'était les parents qui achetaient les cadeaux. Peut-être le savais-je, en tous cas ça ne m'à pas traumatisée. Je ne me rappelle pas de mon âge exact, 6 ou 7 ans, mais Claude avait trois ans de plus, il devait savoir depuis longtemps et avait su tenir sa langue. Il eu droit à un large cartable noir et brillant et moi un cartable en cuir fauve avec deux sacoches qui à été très solide car je l'ai utilisé jusqu'en troisième.

    En rentrant de la messe vers une heure du matin, un petit casse-croute et une boisson chaude s'imposait, grog ou chocolat avec brioche ou pain beurre et vite au lit avec chacun sa bouillotte en grès emballée dans un vieux bas de laine. Le repas de fête c'était pour le lendemain midi.

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  • hé oui il est venu !

    merci papa Noël

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  • Noël en toute intimité

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